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Dès lors que l’on utilise des produits chimiques achetés auprès d’un fournisseur, leur étiquetage peut nous permettre de connaitre les dangers qu’il s’agisse de danger pour la santé, pour les équipements ou pour l’environnement. Connaitre les pictogrammes du SGH (Système Général Harmonisé) mis en place par l’ONU est appliqué en Europe via la réglementation CLP, est indispensable.
Les produits chimiques dangereux pour la santé sont signalés par quatre pictogrammes différents selon qu’ils sont toxiques, nocifs, corrosifs ou ont des effets cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques. Les premiers ont des effets immédiats alors que les suivants ont des effets différés et tous les produits n’agissent pas sur tous les organismes de la même façons.
Les cinq pictogrammes utilisés pour signaler les dangers physiques doivent également être connus pour maitriser les risques d’incendie, d’explosion ou de corrosion. Enfin, le pictogramme signalant les produits sous pression doit être compris dans toute sa signification : éclatement ou explosion des bouteilles, fuite de gaz avec les risques d’incendie, d’anoxie ou de toxicité associés.
Au delà des pictogrammes, l’étiquette contient de précieuses informations (mentions de danger, conseils de prudence et mentions d’avertissement) qui sont encore plus détaillées dans la FDS fournie avec les produits chimiques livrés. La FDS comportent de nombreuses rubriques indispensables a pour pour travailler avec des produits chimiques en toute sécurité, les stocker ou les éliminer. La formation sur l’étiquetage des agents chimiques dangereux constitue une base indispensable.
Le sujet de la protection collective est traité dans le parcours « Équipements de Protection Collective (EPC)« . Sorbonnes extractives, sorbonnes à recirculation (ETRAF) et postes de pesée sécurisés sont les équipements courants en laboratoire dont il est indispensable de comprendre les principes de fonctionnement pour les utiliser correctement. Les sorbonnes à recirculation ou les postes de pesée sont équipés de filtres dont les caractéristiques orientent et limitent les domaines d’utilisation.
Les Équipements de Protection Individuelle (EPI) doivent être adaptés aux conditions de travail ainsi qu’aux produits manipulés. Les fabricants effectuent des tests de performance et des contrôles qualité sur les EPI mis sur le marché et apposent un marquage sur les produits. Pour que les utilisateurs puissent choisir les EPI adaptés, il est nécessaire qu’ils connaissent la signification de ces marquages qu’il s’agisse de lunettes, de masques, d’écrans faciaux, de gants ou de masques respiratoires. Les règles d’étiquetage des gants de protection (perméation, pénétration…) sont particulièrement importante à connaitre lorsqu’il s’agit de manipuler des produits avec immersion. De même, la compréhension des niveau de protection apportées par les masques respiratoires est essentielle pour éviter les troubles respiratoires. On s’attachera à découvrir les différents types de masques particulaires (P, FFP) et comprendre les notions d’efficacité de rétention et de risque de colmatage. Pour les produits volatils, les masques à filtres moléculaires ont des spécificités de produits indiquées par des codes (lettre, couleurs) et existent en différentes capacités (galettes, cartouches, bidons). Pour ces masques, ce sont les notions de saturation et de claquage qui sont importantes.
Les exemples proposés dans le parcours « mises en situation » permettent de passer en revue des accidents de différents types : renversements de poudre ou de liquides, projections dans les yeux ou sur le corps. En fonction des produits chimiques impliqués (hydrosolubles ou non), les procédures à suivre sont différentes. Dans tous les cas, il est nécessaire de connaître à l’avance pour réagir rapidement et à bon escient lors de l’incident.